Pourquoi elle n’a pas eu d’enfant plus tôt ?
Adriana, à 20 ans, s’était liée par les liens du mariage, mais son chemin vers la maternité fut entravé par l’opposition ferme de son mari à l’idée d’avoir des enfants. Face à ce dilemme, elle a choisi la liberté, optant pour le divorce. Elle se lança alors corps et âme dans sa carrière d’enseignante universitaire en Roumanie.
Durant neuf longues années, Adriana s’est battue contre l’infertilité, multipliant les tentatives pour concevoir un enfant, en vain. Elle s’est alors tournée vers la fécondation in vitro, une décision audacieuse à l’âge de 66 ans. Consciente des risques, mais animée par une volonté farouche de vivre la maternité, Adriana a bravé les critiques et les doutes. Sa quête de maternité était bien plus qu’un désir ; c’était une passion ardente pour découvrir la joie d’être mère.
Les difficultés auxquelles Adriana a dû faire face après avoir eu un bébé
Lors de la confirmation de sa grossesse, Adriana a été confrontée à des émotions contradictoires en découvrant qu’elle attendait des triplés. Cependant, le destin a pris une tournure inattendue avec la perte de deux des bébés et la naissance prématurée de sa fille Eliza, qui a nécessité un séjour prolongé en soins intensifs. Selon un article du journal britannique The Guardian,Adriana a accouché de sa fille en 2006, à l’âge de 66 ans. Heureusement qu’avec le temps, Eliza gagna en force, et Adriana, profondément croyante, décida de la baptiser, voyant en elle un don divin.
Cependant, cette décision de maternité tardive a soulevé des controverses, en particulier au sein de la communauté religieuse. Certains la qualifiaient d’égoïste pour avoir choisi de devenir mère à un âge si avancé. Lors de la cérémonie de baptême, les regards lourds de jugement se posaient sur elle. Mais pour Adriana, Eliza était plus qu’une fille ; elle était un miracle envoyé par Dieu, un témoignage de sa foi inébranlable et de son amour indéfectible.
Comment cette mère célibataire a vécu avec son enfant ?
Dès la naissance d’Eliza, Adriana s’est empressée de sécuriser l’avenir de sa fille. Consciente de la fragilité de sa situation, elle a établi un accord avec le médecin responsable de la fécondation in vitro. Ils se sont entendus sur le fait que, si Adriana venait à disparaître, le médecin endosserait le rôle de parrain pour Eliza, veillant sur elle jusqu’à sa majorité.
Dans la rue, les passants confondaient souvent Adriana pour la grand-mère d’Eliza. Cependant, Adriana a constamment démontré que sa décision de maternité tardive dépassait largement un caprice personnel. Retraitée, elle a pu investir tout son temps et son énergie dans l’éducation de sa fille.
« Être mère à mon âge n’est pas une tâche aisée », reconnaissait Adriana. « J’encouragerais ma fille à ne pas attendre et à avoir des enfants avant ses 30 ans. Mais si elle choisit autrement, je suis convaincue qu’une femme devrait pouvoir devenir mère à n’importe quel âge. » En dépit des jugements et des défis, Adriana a incarné une figure de force et de dévouement, redéfinissant la maternité à sa manière.