Il y a de nombreuses années, les moyens de transport étaient des voitures qui n’avaient pas besoin de signalisation particulière pour respecter les règles de circulation. Vers 1850, d’autres moyens de circulation commencent à apparaître et en 1886, le premier véhicule à moteur fait également son apparition. C’est ainsi qu’est né le besoin d’établir des règles à respecter lors de la conduite. Parmi elles, les feux de signalisation rouges, oranges et verts dont la couleur n’est pas anodine.
L’origine des feux de circulation et leurs couleurs
La première ville à avoir un feu tricolore est Londres, qui avait déjà une circulation dense et comptait de nombreux accidents.
Les premiers feux de circulation étaient des dispositifs constitués d’une lanterne à gaz munie de deux lumières (verte et rouge) qui clignotaient alternativement pour attirer l’attention des conducteurs et des passagers. Il avait été situé près du Parlement et le feu rouge signifiait stop tandis que le feu vert appelle à partir.
Feu de signalisation électrique
Au fil des décennies, le premier feu de signalisation électrique a vu le jour, en 1914 à Cleveland, dans l’État de l’Ohio. Celui-ci était également équipé de seulement deux feux (rouge et vert) et fonctionnait manuellement. Ce n’est qu’après deux ans que des feux avec automatisation ont été conçus, d’abord aux États-Unis, puis en Europe également.
Premier feu tricolore à trois feux
En 1920, le premier feu tricolore à 3 feux apparaît à Détroit, inventé par William Potts, et en 1923 le système à 3 couleurs du parisien Garret Morgan voit le jour. Ainsi, à partir de cette période, le sémaphore avait également une structure esthétique différente.
En 1926, le premier feu de circulation est également arrivé en Espagne, dans la ville de Madrid et plus précisément entre les rues Gran Vía et Alcalá. Peu à peu, le feu de circulation est devenu une structure de communication universelle et est souvent placé en hauteur pour être vu même de loin.